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 Historique de l'équipe nationale de France

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MessageSujet: Historique de l'équipe nationale de France   Historique de l'équipe nationale de France Icon_minitimeDim 13 Déc - 16:05

Historique de l'équipe nationale de France Fr10
La genèse

La création de l'équipe de France de football est liée à la fondation de la FIFA en 1904. Désormais, les matches internationaux se disputent sous l’autorité de cette fédération internationale. Ainsi, les matches des sélections françaises disputés entre 1895 (sélection de Paris ; joueurs britanniques résidants à Paris principalement) et 1904 ne sont pas pris en compte. Notons ainsi les cinq matches internationaux disputés par la sélection USFSA face à la Belgique et l’Angleterre amateurs entre 1900 et 1904 avec une victoire française en 1900 contre la Belgique (6-2) et quatre défaites contre l’Angleterre amateurs. D’autres fédérations n’ont pas suivi cet exemple, et considèrent leurs matches internationaux datant d’avant 1904 comme d’authentiques matches internationaux.
France Suisse en 1905 au Parc des Princes, le deuxième match de l'histoire de l'équipe de France
L’équipe de France de football démarre donc son histoire officielle en 1904 par un honorable match nul en Belgique (3-3). Les trois premiers buteurs français se nommaient Louis Mesnier, Marius Royet et Gaston Cyprès. Les années qui suivirent furent peu glorieuses avec notamment deux cinglants revers contre le Danemark subi à trois jours d’intervalle (0-9 puis 1-17) lors des Jeux olympiques de Londres. Exclue de la FIFA le 7 juin 1908, l'USFSA est toutefois encore en charge des sélections olympiques de l'été 1908. Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Le règlement autorisait cette double sélection, mais la France était la seule à utiliser cette étrange possibilité. De plus, de nombreux forfaits furent enregistrés dans les rangs des joueurs de l'USFSA, et nombre des 44 joueurs français sélectionnés arrivèrent le matin même du match sur le lieu de compétition après un long voyage en train et bateau. C'est une véritable pantalonnade et ces deux rencontres olympiques furent rétroactivement comptabilisées comme matchs officiels de l'équipe de France A (matchs n°11 et 12). À partir du match contre la Belgique du 9 mai 1908, c'est le CFI qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA. Le CFI ne parvint pas à se mettre d'accord avec l'USFA, membre fondateur du CIO, pour présenter une équipe de France aux JO de 1912. Un accord fut cherché jusqu'au dernier moment, puis en juin 1912, la France fut contrainte de déclarer forfait.
Malgré ces conflits entre les différentes fédérations qui coexistent dans l’hexagone rendant impossible la sélection des onze meilleurs joueurs du pays, quelques belles performances sont à signaler. La victoire en Italie en 1912 (3-4) notamment.
La Première Guerre mondiale interrompt les activités de l'équipe de France et provoque la mort de 17 de ses internationaux : Marius Royet (Union Sportive Parisienne), R. Gigot (Club Français Paris), André François (Racing Club de Roubaix), André Puget (Racing Club de Paris), Albert Jenicot (Racing Club de Roubaix), René Fenouillère (Red Star Amical Club de Paris), Pol G. Morel (Red Star Amical Club de Paris), Francis Vial (Club Athlétique de Vitry), Charles Dujardin (Union Sportive Tourquennoise), Émile Dusart (Racing Club de Roubaix), René Camard (Association Sportive Française), Julien Denis (Racing Club de Calais), Charles Géronimi (AF Garenne Colombes Paris), Ernest Guéguen (Union Sportive Servannaise et Malouine Saint-Malo), Jean Loubière (Gallia Club de Paris), Pierre Six (Olympique Lillois), J. Verbrugge (Association Sportive Française). Le gardien de but Zacharie Baton (Olympique Lillois) est quant à lui mutilé après avoir perdu une jambe en 1915.
La première victoire face aux Anglais (2-1) en 1921 marque les débuts réels d’une équipe de France sélectionnant désormais les meilleurs joueurs du pays suite à la création de la FFF en 1919. L’USFSA rejoint finalement la FFF en 1921, et les Bleus sont bien désormais l’équipe de France et plus seulement une sélection de joueurs évoluant dans telle ou telle fédération.
En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde et y fait bonne figure (d'ailleurs Lucien Laurent inscrit le tout premier but de l'histoire de la coupe du monde contre le Mexique) malgré une poule relevée avec l’Argentine (finaliste des JO de 1928) mais ne parvient pas à passer le premier tour: victoire 4-1 contre le Mexique mais défaites 0-1 contre l'Argentine et le Chili.
En 1931, c’est l’Allemagne qui s’incline 1-0 face aux Bleus, puis l’Angleterre sombre corps et biens (5-2) le 14 mai face à une équipe de France survoltée. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle y affronte la Yougoslavie le 5 juin (défaite 2-1), la Bulgarie le 9 juin (victoire 5-3 avec un quadruplé de Jean Sécember) et enfin la Roumanie le 12 juin (défaite 6-3). Citons également le match gagné en Hollande (4-5) en 1934. Pour ce match de préparation en vue de la Coupe du monde 1934, seuls trois joueurs français (Mattler, Liétaer et Alcazar) évoluent en Division 1. Les huit autres joueurs évoluent en Division 2 Nord : Alexis Thépot, Jacques Mairesse, Alfred Aston au Red Star ; Jean Nicolas, Roger Rio à Rouen ; Jules Cottenier, Georges Verriest au RC Roubaix ; et Fritz Keller à Strasbourg. Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller seront même sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie.
Le premier joueur noir sélectionné en équipe de France de football (Raoul Diagne) fêta sa première cape dès 1931. Il évoluera 18 fois chez les Bleus avant la Seconde Guerre mondiale. Le premier joueur d'origine nord-africaine sélectionné chez les Bleus fut le Marocain Larbi Ben Barek. Larbi détient toujours le record de longévité en équipe de France de football : 15 ans et 10 mois de 1938 à 1954. Raoul Diagne et Larbi Ben Barek disputent ensemble un fameux match en Italie le 4 décembre 1938 face aux champions du monde en titre. Outre l'attitude déplorable du public napolitain, l'équipe de France « black, blanc, beur » naît de fait ce soir-là.

La génération dorée des années 1950

Articles détaillés : Équipe de France de football à la coupe du monde 1954, Équipe de France de football à la coupe du monde 1958, Match de football Brésil - France (1958) et Équipe de France de football au championnat d'Europe 1960.
Après la guerre, les Bleus signent quelques brillants résultats comme une victoire 0-4 en Tchécoslovaquie en 1948 ou un match nul 2-2 en 1951 contre l’Angleterre à Highbury. Il s’en faut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres ; les Hongrois réalisent cet exploit deux ans plus tard.
La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet, Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l’une des toutes meilleures équipes nationales, mais elle rate sa coupe du monde en 1954 (défaite 0-1 contre la Yougoslavie et succès 3-2 insuffisant contre le Mexique) suite à une phase de préparation bâclée[réf. nécessaire].
A la Coupe du monde 1958 disputée en Suède, l'équipe de France connaît son apogée, en atteignant la troisième place du tournoi. Just Fontaine marque 13 des 23 buts de l'équipe française, en laquelle personne ne croyait[réf. nécessaire] : cela commence le 8 juin par une victoire 7-3 (alors qu'elle était menée 2-3) contre le Paraguay. Le 11 juin, les Bleus perdent de peu 2-3 contre la Yougoslavie mais obtiennent la première place du groupe 2 après une victoire 2-1 contre l'Écosse. En quarts de finale, les Bleus ne font qu'une bouchée de l'Irlande du Nord 4-0. En demi-finale, disputée le 24 juin à Stockholm, la France affronte le Brésil de Pelé, et s'incline 2-5, handicapée par la blessure du défenseur central Jonquet. Elle termine toutefois sur le podium grâce à un succès 6-3 sur la République fédérale d'Allemagne (avec notamment un quadruplé de Fontaine). La France termine meilleure attaque de la compétition.
En 1960, la France organise le premier championnat d'Europe de football. Après avoir éliminé les Grecs (7-1,1-1) et les Autrichiens (5-2, 4-2), l'équipe de France se qualifie pour les demi-finales. La Yougoslavie arrête les Français 5 à 4 alors que la France menait 4-2 à quinze minutes de la fin. La Tchécoslovaquie bat la France pour la troisième marche du podium.

Les désillusions des années 1960

Article détaillé : Équipe de France de football à la coupe du monde 1966.
La France connaît nombre de désillusions au cours des années 1960.
Après avoir éliminé successivement l'Angleterre (1-1 puis 5-2) puis la Bulgarie (0-1, 3-1), l'équipe de France échoue au stade des quarts de finale de l'Euro 1964, battue par la Hongrie (1-3, 1-2).
Qualifiée pour la Coupe du monde 1966, la France tombe dans un groupe relevé et ne parvient pas à franchir le premier tour, malgré un effectif de premier plan ([Qui ?]) : match nul 1-1 contre le Mexique, défaites 2-1 contre l'Uruguay et 2-0 contre l'Angleterre, futur champion du monde.
L'Euro 1968 s'avère également décevant : la France, pourtant victorieuse de son groupe comprenant la Belgique, la Pologne et le Luxembourg, est arrêtée en quarts de finale par la Yougoslavie (1-1 au Vélodrome, 5-1 à Belgrade).
La France touche le fond quand elle est défaite à domicile 1-0 par les amateurs norvégiens le 6 novembre 1968 en match qualificatif pour la Coupe du monde 1970 et qu'elle sombre 5-0 face à l'Angleterre (triplé de Geoffrey Hurst) le 12 mars 1969 à Wembley. Elle ne se qualifie pas aux coupes du monde de 1970 (éliminé par la Suède) et 1974 (éliminé par l'Union soviétique).

Le renouveau

Articles détaillés : Équipe de France de football à la coupe du monde 1978 et Championnat d'Europe de football 1980.
Sous la houlette de Georges Boulogne, la France du football se reconstruit, en mettant en place une politique centrée sur la formation, dont l’équipe de France profite par ricochet. Stefan Kovacs poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l’approche tactique des joueurs français changent.
Le réveil de l’équipe de France sonne en 1977 avec la qualification pour le Mondial argentin au terme d'une victoire décisive 3-1 contre la Bulgarie, obtenue par la génération montante du football français dont les leaders sont Platini, Rocheteau, Trésor, Bossis, Bathenay ou encore Six. L'équipe de France obtient de bons résultats durant les matchs de préparation: 2-2 à Naples contre l'Italie, futur adversaire, victoires 2-0 contre le Portugal, 1-0 contre le Brésil, 2-1 contre l'Iran puis 2-0 contre la Tunisie.
En Argentine, les Français payent leur manque d’expérience du plus haut niveau par une élimination dès le premier tour. Tombés dans un groupe particulièrement relevé, les Français font pourtant bonne figure en ne concédant que de courtes défaites face à deux des favoris de la compétition, que sont l’Italie (1-2 malgré l’ouverture du score par Bernard Lacombe dès la première minute de jeu) et l’Argentine (1-2 dont un penalty très litigieux sifflé à l’encontre de Marius Trésor). Pour l’honneur, les Français viennent facilement à bout de la Hongrie (3-1) grâce à Lopez, Berdoll et Rocheteau, dans leur dernier match. Ce jour-là, à Mar del Plata, les Bleus arborent de curieux maillots rayés blanc et vert, conséquence d’un problème d’intendance... les Français avaient du se rabattre en urgence sur les tenues d’un club local.

Les « quatre glorieuses »

En s’appuyant sur la génération exceptionnelle des Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou encore Tigana, les Bleus signent quatre épopées fabuleuses entre 1982 et 1986, avec une quatrième place à la Coupe du monde 1982, une victoire à l’Euro 1984 et à la Coupe intercontinentale des nations 1985, puis une troisième place à la Coupe du monde 1986.

Mondial 1982 : une quatrième place inattendue

Articles détaillés : Match de football France - Pays-Bas (1981), Équipe de France de football à la coupe du monde 1982 et Match de football France - RFA (1982).
L'année 1982 démarre sous les meilleures auspices. En effet, le 23 février à Paris, la France bat l'Italie 2-0 alors que les Bleus n'avaient plus battu la Squadra Azzura depuis 1920 ! Le 24 mars, la France affronte en amical l'Irlande du Nord, cette même équipe qu'elle va rencontrer au second tour du mondial et l'écrase 4-0. Par la suite, les matchs de préparation sont cependant bien moins probants : défaite 0-1 contre le Pérou, nul 0-0 contre la Bulgarie et revers 0-1 contre le Pays de Galles et à chaque fois à domicile. Les Français débarquent au Mondial espagnol en plein doute.
La compétition ne peut d’ailleurs pas plus mal commencer, avec une cuisante défaite face à l’Angleterre (1-3, dont un but de Bryan Robson dès l’engagement). La France redresse la tête grâce à une facile victoire 4-1 contre le Koweït, dans un match marqué par l’irruption sur la pelouse du cheikh Farid Al Ahmad al Sabah qui exige et parvient à obtenir de l’arbitre qu’il annule un but d’Alain Giresse, provoquant au passage la colère du sélectionneur Michel Hidalgo, puis arrache sa qualification pour le deuxième tour en faisant match nul contre la Tchécoslovaquie 1-1.
Au deuxième tour, les Français se défont sans grande difficulté de l’Autriche (1-0) puis de l’Irlande du Nord (4-1) grâce à deux doublés de Giresse et Rocheteau et accèdent aux demi-finales. C’est à l’occasion du match contre l’Irlande du Nord que Michel Hidalgo associe pour la première fois quatre joueurs à vocation offensive (Tigana, Genghini, Giresse et Platini) au milieu de terrain. Le « carré magique » est né.
Disputée à Séville, la demi-finale des Français contre la RFA est rentrée dans la légende du football. Qualité du jeu pratiqué, intensité, émotion, tout a contribué à rendre ce match légendaire. Les deux équipes se quittent sur le score 1-1 à l’issue du temps réglementaire, après un dernier tir de Manuel Amoros sur la barre transversale à la 88e minute. Les Français, survoltés par l’agression commise par le gardien allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston, inscrivent deux buts coup sur coup à l’entame des prolongations par l’intermédiaire de Marius Trésor et Alain Giresse. Continuant à jouer l’offensive et un football spectaculaire, les Français se font rejoindre au score en l’espace de quelques minutes. Ils ne peuvent éviter de jouer la qualification pour la finale sur la première séance de tirs au but de l'histoire de la coupe du monde, dont ils sortent perdants.
En l’absence des principaux titulaires, la France perd également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3).

Euro 1984 : le premier sacre européen

Articles détaillés : Équipe de France de football au championnat d'Europe 1984 et Match de football France - Espagne (1984).
Deux ans plus tard, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu’elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l’accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark et un but chanceux de Platini (1-0), la France écrase la Belgique (5-0) puis vient à bout de la Yougoslavie (3-2).
En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d’un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent, avant de prendre l’avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana.
En finale contre l’Espagne, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé. Grâce à l’estocade portée en fin de match par Bruno Bellone, l’équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire.
Elle se porte enfin au sommet du monde en battant l'Uruguay, détentrice de la Copa America, 2-0 à Paris en 1985 pour le compte de la Coupe intercontinentale des nations.

Mondial 1986 : l’exploit sur le podium

Articles détaillés : Équipe de France de football à la coupe du monde 1986 et Match de football France - Brésil (1986).
Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus (désormais emmenés par Henri Michel) peinent à retrouver l’état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d’un premier tour largement à sa portée (victoire 1-0 contre le Canada, nul 1-1 contre l’URSS et victoire 3-0 contre la Hongrie) avant d’affronter l’Italie en huitième de finale. Au terme d’un match remarquablement maîtrisé (victoire 2-0, grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau), la France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d’Europe en titre.
En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c’est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football de la planète. À cette époque, les Français sont d’ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l’Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l’offensive. Le match tient toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifiera de « match du siècle ». Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procurent chacune de franches occasions ne change pas le score, et les Bleus se qualifient à l’issue de l’épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez.
En demi-finale, la France retrouve la RFA pour ce qui est considéré comme la « revanche de Séville » quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n’y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d’imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Cariocas, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s’imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil. Les Français se consolent avec la troisième place, acquise par les "coiffeurs", aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 ap), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958.

1986-1996 : une transition délicate

Article détaillé : Équipe de France de football au championnat d'Europe 1992.
L’épopée de la Coupe du Monde mexicaine marque la fin d’une génération d’exception. Dès la fin de la compétition les cadres que sont Rocheteau, Bossis et Giresse annoncent leur retraite internationale. Un an plus tard, et alors que les éliminatoires pour l'Euro 88 sont déjà bien mal engagés pour l'équipe de France, Platini met lui un terme définitif à sa carrière.
La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l’Euro 88 et le Mondial italien de 1990. Le match nul contre la sélection chypriote du 22 octobre 1988 propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de superintendant de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988. Si l'arrivée d'un nouveau sélectionneur emblématique comme Michel Platini n’empêche pas l'absence au Mondial italien, elle suscite pourtant de nombreux espoirs.
La copie parfaite rendue par l’équipe de France dans les éliminatoires de l’Euro 92 (8 victoires en 8 rencontres) laisse augurer un retour aux succès des années 1980 à défaut d’un retour au beau jeu. En effet, voyant sa marge de manœuvre limitée par la faiblesse des individualités dont il dispose, Platini a construit une équipe à vocation très défensive, sans véritable milieu créateur, et qui compte sur les deux grands joueurs français de l’époque (Éric Cantona et Jean-Pierre Papin) pour faire la différence en attaque. Alors que l'équipe de France a remporté tous ces matchs de qualification, les matchs de préparation à l'Euro 1992 sont bien moins convaincants : une défaite 0-2 à Wembley contre les Anglais (futurs adversaires à l'Euro) le 19 février, un nul 3-3 contre la Belgique (avec un des fameux retournés acrobatiques de Papin) le 25 mars où la France est menée trois fois au score, une défaite 1-2 le 27 mai à Lausanne contre la Suisse et un nul 1-1 le 5 juin contre les Pays-Bas quelques jours avant le début de la compétition.
En conséquence peut-être, lors de l’Euro 1992 en Suède, la France est incapable de confirmer son parcours des éliminatoires et tombe sans gloire dès le premier tour, après deux matchs nuls (contre la Suède 1-1 et l’Angleterre 0-0) et une défaite 1-2 (contre le Danemark, futur vainqueur du tournoi).
Dans les mois qui suivent, l’équipe de France, forte d’un effectif à la qualité en hausse, semble retrouver des couleurs (il faut tout de même attendre le 14 octobre pour que la France gagne un match en 1992, 2-0 contre l'Autriche en qualifications). Mais lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Bleus, minés par des querelles d’ego et par la mauvaise rivalité entre « Marseillais » et « Parisiens »[réf. nécessaire], s’effondrent dans la dernière ligne droite : alors qu'il leur suffit pour se qualifier d’une victoire face aux modestes israéliens ou d'un nul contre la Bulgarie lors de leurs deux derniers matchs, ils concèdent coup sur coup deux cuisantes défaites à domicile à l’automne 1993 (2-3 contre Israël, puis 1-2 contre la Bulgarie, avec à chaque fois un but encaissé à la dernière minute). Les français manquent une qualification qui leur semblait promise.
Article détaillé : Match de football France - Bulgarie (1993).
L’inauguration du centre d’entraînement de Clairefontaine et la montée en puissance de la formation à la française mise en place dès les années 1970 sous l’impulsion de Georges Boulogne permettent toutefois au football français d’espérer des jours meilleurs.

1996-2000 :

1996 : un Euro synonyme de reconquête


Articles détaillés : Match de football Italie - France (1994), Match de football France - Azerbaïdjan (1995) et Équipe de France de football au championnat d'Europe 1996.
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Au lendemain de la débâcle de l'automne 1993, le nouveau sélectionneur national Aimé Jacquet doit tout reconstruire. S’il peut s’appuyer sur un secteur défensif de qualité, il va tâtonner durant près de deux années pour trouver une bonne animation offensive. Les éliminatoires pour l’Euro 1996 sont laborieux et laissent craindre une nouvelle déconvenue. En effet, l'équipe de France multiplie les matchs nuls 0-0 contre ses adversaires pour la qualification. Sur les cinq premiers matchs éliminatoires, elle ne compte que 7 points (4 nuls et une seule victoire contre l'Azerbaïdjan). Mais, au pied du mur, ils font un retour presque fracassant en prenant 13 points sur les 5 matchs suivants. Symbole de ce retour, ils écrasent l'Azerbaïdjan 10-0 (ce qui reste, à ce jour, la plus large victoire des Bleus) et réalisent, à l’automne 1995, une spectaculaire et décisive victoire à l’extérieur contre la redoutable équipe de Roumanie (3-1) semble marquer l’acte de naissance d’un nouveau groupe dont le jeune Zinedine Zidane s’affirme comme le maître à jouer. Qualifiée pour l’Euro 1996, l’équipe de France y atteint les demi-finales en confirmant la solidité à toute épreuve de son bloc défensif (quatre défenseurs et trois milieux récupérateurs) mais déçoit quelque peu par le manque d’inspiration de son secteur offensif et de ses deux créateurs (Zinedine Zidane et Youri Djorkaeff), pourtant très attendus.
Mais Jacquet s'est disposé là d’une base de travail solide en prévision de la Coupe du monde de football 1998 en France, pour laquelle les Bleus se préparent en toute quiétude, sans avoir à passer par les éliminatoires. Cette base de travail est d’autant plus solide qu’à partir de l’été 1996, grâce à l’arrêt Bosman, la plupart des joueurs de l’équipe de France partent jouer à l’étranger où ils acquièrent une stature internationale et une précieuse expérience du haut niveau.

1998-2000 : la consécration, champions du Monde puis d’Europe

Articles détaillés : Équipe de France de football à la coupe du monde 1998, Match de football France - Italie (1998), Match de football France - Brésil (1998), Les Yeux dans les bleus et Équipe de France de football au championnat d'Europe 2000.


Aimé Jacquet
Si la série de matchs préparatoires à la Coupe du Monde soulève une certaine inquiétude auprès de plusieurs observateurs, ce qui vaudra notamment au journal l'Équipe les foudres d'Aimé Jacquet a posteriori, les Bleus sont bel et bien présents au rendez-vous.
Ils se sortent avec facilité du premier tour : victoires contre l’Afrique du Sud (3-0), l’Arabie saoudite (4-0) et le Danemark (2-1) mais, privés de Zidane suspendu, butent en huitièmes contre le mur défensif du Paraguay et de son fantasque gardien de but José Luis Chilavert. La qualification arrachée en prolongation (but en or de Laurent Blanc) permet aux Bleus de retrouver l’Italie en quart de finale. Au terme de 120 minutes intenses mais sans but, les deux équipes jouent leur qualification aux tirs au but ; la France s’impose suite à un penalty raté de Luigi Di Biagio. En demi-finale, la France semble proche de tomber face aux surprenants Croates, mais deux buts de son latéral Lilian Thuram la qualifient pour la première finale de son histoire, face au Brésil.
Le Brésil a impressionné depuis le début de la compétition par la puissance et l’adresse des ses attaquants, mais a également laissé entrevoir de grosses carences défensives. Dominateurs et réalistes, les Français tuent le match en première période grâce à deux buts de la tête de Zidane. Réduits à dix en seconde période suite à l’expulsion de Desailly, la France subit mais inscrit en contre un troisième but libérateur par Emmanuel Petit dans les derniers instants du match (qui est d'ailleurs le 1000ème but de l'histoire de l'Équipe de France). Didier Deschamps devient le 12 juillet 1998 le premier joueur français à soulever la Coupe du monde.


La France et l'Italie avant la finale de l'Euro.
Bien que champions du monde en titre, les français doivent passer par les éliminatoires pour obtenir leur place à l'Euro 2000. Malgré quelques résultats décevants (nul en Islande 1-1, victoire arrachée à Andorre 1-0 grâce à un pénalty tardif inscrit par Frank Lebœuf, défaite à domicile contre la Russie 3-2...), les français arrachent leur qualification à l'Ukraine et à la Russie.
Les matchs amicaux de préparation à l'Euro sont plutôt rassurants : cela débute par un succès 1-0 contre la Pologne le 23 février à Saint-Denis (coup franc direct de Zidane à la 88ème minute), puis une victoire 2-0 en Écosse le 29 mars. Le 26 avril 2000, la France est menée 0-2 au bout de neuf minutes de jeu face à la Slovénie à Saint-Denis et retourne la situation en l'emportant 3-2 dans les arrêts de jeu sur un but de Trézeguet. Le 28 mai, la France gagne 2-0 en Croatie. Au début du mois de juin, les Tricolores remportent le tournoi Hassan-II en battant d'abord difficilement le Japon aux tirs aux buts (après un nul 2-2 dans le temps réglementaire où la France a été mené deux fois au score) puis en écrasant le Maroc 5-1.
La France va confirmer son statut de meilleure équipe du monde à l’occasion de l’Euro 2000. Toujours aussi solide défensivement, elle s’offre le luxe de pratiquer un football plus offensif qu’en 1998 grâce à l’éclosion d’attaquants tels que Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka, Robert Pirès ou encore Sylvain Wiltord. Sur le banc, Jacquet a cédé sa place à son adjoint de 1998, Roger Lemerre.
Après un premier tour parfaitement maîtrisé (victoire contre le Danemark et la République tchèque, défaite sans conséquence des remplaçants face aux Pays-Bas), la France va connaître trois rencontres à haut suspense dont elle sortira à chaque fois victorieuse. En quart de finale, elle rencontre l’Espagne qu'elle bat 2-1, en dépit d'un penalty espagnol raté par Raúl dans les arrêts de jeu. En demi-finale, elle élimine le Portugal sur le même score (2-1), grâce à un penalty transformé par Zidane dans les arrêts de jeu de la prolongation.
En finale, elle affronte l’Italie, considérée comme son équipe jumelle (de nombreux joueurs français jouent alors en championnat d'Italie) : menée 0-1 dans les arrêts de jeu, la France semble devoir se résoudre à la défaite. Mais Wiltord égalise dans les derniers instants du match et arrache les prolongations, durant lesquelles Trezeguet inscrit d’une somptueuse reprise de volée le but en or, synonyme de victoire finale des français.
Sur ce succès historique, les deux anciens que sont le capitaine Didier Deschamps et le libéro Laurent Blanc, annoncent leur retraite internationale.

2002-2008 : une transition avortée

2002 : L'échec asiatique


Article détaillé : Équipe de France de football à la coupe du monde 2002.
Championne d’Europe et du monde en titre, la France aborde la Coupe du monde 2002 en Asie, en tant que favorite, avec confiance, malgré une préparation chaotique. Les Bleus enregistrent deux victoires, contre la Roumanie (2-1) en février 2002 puis contre l'Écosse (5-0), mais les matchs suivants sont nettement moins bien réussis : l'équipe concède un match nul (0-0) contre la Russie, puis une défaite (1-2) contre la Belgique le 18 mai (malgré une frappe sur le poteau de Wiltord, et une frappe de Micoud sauvée sur la ligne par un défenseur belge). Une victoire peu probante contre la Corée du Sud (3-2) le 26 mai, durant laquelle Zinedine Zidane se blesse et la défense montre des signes de faiblesse, ne rassure personne.
Dès le match d’ouverture, les Bleus se font surprendre par le Sénégal (0-1). Pour leur deuxième match, alors qu'une victoire paraît nécessaire pour assurer leur qualification au deuxième tour, ils ne parviennent pas à se défaire de l'Uruguay (0-0, alors qu'un but a priori valable est refusé au français Trezeguet). Par ailleurs, Thierry Henry est expulsé. Une dernière défaite face au Danemark, sur le score de 0-2 malgré le retour de Zidane, signe l'élimination de la France, qui quitte la compétition dès le premier tour sans avoir marqué le moindre but. Suite à ce cuisant échec, le sélectionneur Roger Lemerre est immédiatement limogé au profit de Jacques Santini.
L'apparente confiance excessive du groupe et les nombreuses publicités de sponsors avant le tournoi (Adidas produit un maillot avec la deuxième étoile de champion du monde, avant le début de la compétition), Orange ou Carrefour) sont mises en cause, de même que l'âge des titulaires (souvent supérieur à trente ans en défense et au milieu de terrain), qui contraste par exemple avec une équipe du Sénégal jeune et fringante.

2004 : Un Euro en demi-teinte

Article détaillé : Équipe de France de football au championnat d'Europe 2004.
Qualifiés facilement (huit victoires en huit matchs) pour l’Euro 2004 disputé au Portugal, et rassurés par d’impressionnantes prestations lors de matchs amicaux (notamment une victoire 3-0 en Allemagne contre la Mannschaft en novembre 2003), les Bleus paraissent avoir retrouvé de leur superbe. Durant le reste de la préparation, l'attaque n'apparaît pas aussi inspirée qu'avant mais la France n'encaisse aucun but (victoire 2-0 en Belgique, matchs nuls et vierges contre les Pays-Bas et le Brésil lors du match de prestige du Centenaire FIFA, victoires 4-0 contre Andorre et 1-0 contre l'Ukraine dans les dernières minutes).
La France commence le tournoi par une victoire arrachée à l’Angleterre dans les arrêts de jeu (2-1), grâce à deux buts de Zinedine Zidane sur coup franc et pénalty, après que Fabien Barthez ait arrêté un pénalty de David Beckham qui aurait pu donner un avantage décisif à l'Angleterre. Cette victoire semble replonger les Bleus dans l’euphorie de 1998 et 2000. Face à la Croatie, les Bleus sont pourtant tenus en échec (2-2) au terme d'une prestation décevante, dont le symbole est le but égalisateur de David Trezeguet entaché d’une faute de main. Une victoire face à la Suisse (3-1) permet cependant aux Français de se qualifier pour les quarts de finale, où ils rencontrent la Grèce. Favoris face à une équipe regroupée en défense, les français réalisent un match décevant et sont battus, sur le score de 1-0. Le fait que les Grecs remportent finalement la compétition n'exonèrent pas les Français des critiques sur le niveau de la défense (Barthez était sur une longue série d'invincibilité en équipe de France avant l'Euro) et leur jeu laborieux (la plupart des buts français sont consécutifs à des coups de pied arrêtés et non à des actions construites).
Zidane, Thuram, Makélélé et Lizarazu annoncent dans la foulée qu'ils arrêtent leur carrière en équipe de France. Jacques Santini est remercié et Raymond Domenech devient le nouveau sélectionneur national. De profonds changements sont apportés, tant du point de vue de l’équipe technique entourant les Bleus que sur celui du terrain.

2006 : Un retour au sommet


Articles détaillés : Équipe de France de football à la coupe du monde 2006, Match de football France - Italie (2006) et Coup de tête de Zidane.
Après l'Euro, l’équipe de France, affaiblie par la retraite de joueurs clés, peine à retrouver un jeu efficace et cohérent. De jeunes joueurs (Abidal, Govou, Malouda) encore peu expérimentés au niveau international intègrent la sélection nationale. Vikash Dhorasoo, pressenti pour prendre la relève de Zidane au poste de meneur de jeu, s’impose sur le plan technique mais révèle des carences sur le plan physique. Robert Pirès, Ludovic Giuly et Johan Micoud subissent parallèlement une mise à l’écart par le sélectionneur.
Le 3 août 2005, alors que les Bleus multiplient les matchs nuls et sont en mauvaise posture dans les qualifications pour la Coupe du monde 2006, Zidane annonce qu’il revient sur sa retraite internationale, accompagné de Thuram et Makélélé. L’équipe de France se qualifie finalement de justesse devant la Suisse, Israël et l'Irlande. Le 1er mars 2006, à peine plus de 3 mois avant l’ouverture de la compétition, une défaite (la première sous l’ère Domenech) face à la Slovaquie rappelle que l'équipe est encore fragile.
Quelques jours avant le début de la Coupe du Monde 2006, Raymond Domenech semble avoir choisi son gardien (Barthez), sa défense (Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal) et son milieu de terrain (Makélélé, Zidane, Vieira, Malouda). Les seuls incertitudes concernent la paire d’attaquants (Henry et Trezeguet tiennent la corde mais Wiltord, Saha, Cissé et Ribéry sont également bien placés). Les trois victoires dans les matchs de préparation (face au Mexique, au Danemark et à la Chine) permettent à l’équipe de France d’aborder la compétition avec une certaine confiance. Cissé, victime d’une double fracture à la jambe droite, est remplacé par Sidney Govou le jour du départ en Allemagne.
L’équipe de France débute pourtant mal son tournoi, en concédant deux matches nuls face à la Suisse (0-0) et face à la Corée du Sud (1-1, le but français étant marqué par Thierry Henry). Heureusement, une victoire 2-0 contre le Togo (buts de Patrick Vieira et à nouveau de Thierry Henry) permet aux Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale.
Les joueurs de Domenech affrontent l’Espagne, le mardi 27 juin. La veille du match, la presse espagnole insiste sur la retraite imminente de Zidane : le capitaine français avait pris sa retraite de joueur de club sous le maillot du Real Madrid peu avant la coupe du monde, il lui restait donc à prendre sa retraite internationale. Les espagnols ouvrent le score grâce à un penalty de Villa, à la demi-heure de jeu. A la 41ème minute, Franck Ribéry, auteur de son premier but international et qui devient un des phénomènes du tournoi, égalise sur une passe décisive de Vieira. A dix minutes de la fin du temps réglementaire, une tête de Vieira sur un coup franc de Zidane permet à la France de prendre l'avantage, avant que Zidane, sur contre-attaque, ne qualifie définitivement les français dans les arrêts de jeu (3-1).
Le 1er juillet, la France affronte le Brésil, champion du monde en titre. Les Bleus, menés par une exceptionnelle prestation de Zidane, dominent complètement les débats. Le but de la victoire est inscrit par Henry sur un coup franc de Zidane. Ce match est perçu par les journalistes comme le plus accompli techniquement et tactiquement depuis qu'elle est entrainée par Raymond Domenech.
En demi-finale, les Français rencontrent le Portugal. Alors que le jeu est relativement dominé par les Portugais, Henry obtient un pénalty que Zidane se charge de transformer. Les Bleus, regroupés autour de leur charnière centrale Thuram-Gallas, sont alors acculés sur leur but, et parviennent finalement à conserver leur avantage : la France est qualifiée pour la deuxième finale de Coupe du monde de son histoire.
Le 9 juillet 2006, la finale de la coupe du Monde oppose à Berlin les joueurs français, dont la sélection reste inchangée depuis le match contre l'Espagne, à l'Italie, tombeur de l'Allemagne lors de l'autre demi-finale. Dès la 7e minute, les Français obtiennent un pénalty, suite à une faute peu évidente sur Malouda, que Zidane se charge de transformer. A la 19e minute, Materazzi égalise de la tête sur un corner. Le match est heurté et aucune des deux équipes ne parvient à prendre l'avantage, malgré plusieurs occasions françaises. Lors des prolongations, Zidane a l'opportunité de marquer le but de la victoire mais Gianluigi Buffon sauve admirablement son camp. Quelques minutes plus tard, Zidane est exclu de la rencontre pour avoir frappé Materazzi d'un coup de tête, suite à une insulte proférée par le joueur italien. Les deux équipes doivent finalement se départager aux tirs au but ; Trézéguet manque le sien, contrairement à Grosso : les Bleus s'inclinent, ce qui ne les empêche pas d'être acclamés à leur retour en France par leurs supporteurs.
Zinédine Zidane met définitivement fin à sa carrière, tandis que Raymond Domenech est reconduit dans ses fonctions de sélectionneur national pour quatre années supplémentaires jusqu’à la Coupe du monde 2010. Thuram et Makélélé décident de rester malgré leur âge avancé (respectivement 34 et 33 ans).

2008 : Un nouvel Euro manqué

Article détaillé : Équipe de France de football au championnat d'Europe 2008.
La France aborde une période de reconstruction, à l’instar de la période post-coupe du monde 2002. Elle compte sur une nouvelle génération de joueurs talentueux comme Franck Ribéry, Jérémy Toulalan, Karim Benzema, Samir Nasri, Bakary Sagna, Lassana Diarra, Hatem Ben Arfa, etc.
Les éliminatoires de l’Euro 2008 commencent sous de bons auspices pour les Bleus grâce à deux victoires contre la Géorgie (3-0) et contre l’Italie (3-1), avant qu'ils ne s'inclinent en Écosse (0-1). Ils se rassurent face aux Îles Féroé (5-0), puis face à la Grèce (1-0) en match amical fin 2006. Début 2007, elle s'incline face à l'Argentine (0-1) en match amical au Stade de France.
Pour la reprise des qualifications à l'Euro, le 24 mars 2007, l'équipe de France obtient une victoire difficile, courte mais précieuse, face à la modeste Lituanie (1-0, but d'Anelka). Quelques jours plus tard, une équipe de France très rajeunie bat l'Autriche, pays organisateur de l'Euro (avec la Suisse), 1-0 en match amical au Stade de France, grâce au premier but de Benzema dont c'est la première titularisation. En juin 2007, les qualifications se poursuivent : la France dispose de l'Ukraine à Saint-Denis (2-0, buts de Ribéry et d'Anelka puis de la Géorgie (1-0, but de Nasri) à Auxerre. En septembre, l'équipe de France parvient à décrocher le point du match nul (0-0) en Italie, dans un stade de San Siro hostile, où la « Marseillaise » est sifflée par les tifosi italiens.
Le 12 septembre, les Bleus reçoivent l’Écosse au Parc des Princes à Paris, où les Français n'ont pas joué depuis 10 ans. Malgré la possession du ballon et de nombreuses occasions, ils s'inclinent contre toute attente (0-1) sur un tir lointain de James McFadden. Le 13 octobre, la France s'impose aux Îles Féroé 6-0, grâce à Thierry Henry, un doublé de Karim Benzema, Jérôme Rothen et Hatem Ben Arfa.
Le 17 octobre 2007, l'équipe de France bat la Lituanie grâce à un doublé tardif de Henry, qui bat le record de but marqués en équipe de France de Michel Platini. La France est assurée de sa qualification peu après, avant un dernier match nul (2-2) face à l'Ukraine le 21 novembre 2007. La France termine à la deuxième place du groupe B des éliminatoires de l'Euro 2008 derrière l'Italie. Raymond Domenech devient le premier sélectionneur de l'équipe de France à la qualifier sur le terrain deux fois de suite pour deux événements majeurs : le Mondial 2006 et l'Euro 2008.
L'équipe de France attaque la compétition par un match nul inquiétant 0-0 face à la Roumanie, puis se fait battre lourdement par les Pays-Bas (4-1, ce qui constitue la plus lourde défaite en compétition officielle de la France depuis 1968). Lors du troisième match décisif, les Bleus, handicapés par l'expulsion précoce d'Abidal, qui provoque un pénalty, s'inclinent face à l'Italie (2-0). Comme en 2002, les Bleus sont éliminés dès le premier tour.
Suite à cet échec, Lilian Thuram et Claude Makelele annoncent leur retraite internationale. Raymond Domenech, très critiqué, est maintenu dans ses fonctions par la Fédération française de football, mais est placé « sous surveillance »[2].

Éliminatoires de la coupe du monde 2010

A l'orée de la campagne de qualifications pour le mondial 2010, le staff de Raymond Domenech est renforcé par le recrutement de l'ancien champion du monde Alain Boghossian . Les Bleus héritent du groupe 7, composé de la Roumanie, la Serbie, la Lituanie, les Iles Féroé et l’Autriche.
En match de préparation, les Bleus disposent de la Suède (3-2, buts de Govou, Benzema et de Henry). Pourtant, la France s'incline lors de son premier match qualificatif face à la modeste Autriche (1-3). Pour la première fois de son histoire, l'équipe de France perd trois matchs officiels consécutifs[3].
Un mois plus tard, la France affronte la Serbie et l'emporte (2-1, buts de Henry et Anelka). La performance remarquable de Yoann Gourcuff au poste de meneur de jeu en fait la révélation du match. En octobre, les Bleus se déplacent en Roumanie, où ils encaissent rapidement deux buts ; grâce à Franck Ribéry en fin de première période et au premier but international de Yoann Gourcuff, ils décrochent pourtant le point du match nul. Quelques jours plus tard, le match amical contre la Tunisie que les français remportent (3-1, doublé de Thierry Henry et un but de Karim Benzema) est marquée par une polémique sur les nombreux sifflets descendus des tribunes lors de la Marseillaise[4]. Raymond Domenech est officiellement maintenu dans ces fonctions le 15 octobre, la fédération considérant que l'équipe de France est revenue dans la bonne voie.
Après deux matchs amicaux décevants à domicile (un match nul 0-0 face à l'Uruguay et une défaite 0-2 face à l'Argentine), la France reprend les éliminatoires par une double confrontation à la Lituanie. Les bleus l'emportent à chaque fois sur le score de 1-0, grâce à des buts de Ribery. Suivent deux nouveaux matchs amicaux mitigés, les Bleus s'inclinant 1-0 face au Nigéria puis battant la Turquie 1-0, grâce à un pénalty de Benzema. Pour la reprise des qualifications, la France bat les amateurs des Iles Féroé sur la plus petite des marges (1-0) grâce au premier but international d'André-Pierre Gignac.
Le 5 septembre 2009, la France est de nouveau tenue en échec par la Roumanie (1-1). Après une première heure de jeu bien maîtrisée, conclue par un but d'Henry sur corner, les Français encaissent un but contre leur camp. Deux jours plus tard, le journal Le Parisien[5] affirme que Thierry Henry, capitaine des Bleus, s'est opposé au sélectionneur devant le reste du groupe la veille du match. Cette révélation est rapidement démentie par le joueur.
Cinq jours plus tard, la France rencontre la Serbie, en tête du groupe 7, au stade Marakana. En dépit d'un début de match handicapant pour les français, marqué par une faute du gardien français Hugo Lloris qui lui vaut d'être expulsé et permet aux Serbes d'ouvrir le score sur pénalty, les bleus parviennent à égaliser grâce à Thierry Henry et font jeu égal avec leurs adversaires... sans réussir cependant à l'emporter.
Malgré deux dernières victoires à domicile sur les Iles Féroé (5-0) et l'Autriche (3-1), l'équipe de France doit disputer deux matchs de barrage pour se qualifier à la coupe du monde 2010. Tête de série grâce à son rang au classement mondial de la FIFA, l'équipe de France affronte la République d'Irlande les 14 et 18 novembre 2009[6].
Le premier match, disputé à Dublin, se solde par une victoire des français sur le score de 1 à 0 (grâce à un but d'Anelka), à l’issue d’une performance saluée par les médias[7]. La qualification paraît proche. Lors du match retour, les irlandais prennent pourtant très vite l’ascendant sur les français. Ils ouvrent logiquement le score en première mi-temps mais ne parviennent pas à doubler la marque par la suite, la faute notamment à une grande performance du gardien de but français Hugo Lloris. Lors des prolongations, les français égalisent finalement sur une action de jeu marquée par un double contrôle de la main de Thierry Henry, passeur décisif pour William Gallas. Combiné à la victoire du match aller, le match nul (1-1) qualifie l'équipe de France pour la coupe du Monde.
Le but égalisateur français provoque une polémique importante dans les jours suivants la rencontre. Soutenu par le premier ministre irlandais Brian Cowen[8], la fédération d'Irlande de football demande à la fédération française de football de l’appuyer dans sa requête à la FIFA de faire rejouer le match retour[9], ce que cette dernière refuse[10].

Coupe du Monde 2010

Le 4 décembre 2009, le tirage au sort place les Bleus dans le groupe A, en compagnie de l'Afrique du Sud (pays organisateur), le Mexique et l'Uruguay.

Depuis 1972 et jusqu'à fin 2010, l'équipe de France est en contrat avec l'équipementier allemand Adidas qui lui fournit ses tenues et ses équipements. Suite à un appel d'offre qui s'est déroulé début-2008, c'est l'équipementier américain Nike qui deviendra son prochain partenaire pour la période allant du 1er janvier 2011 à 2018. Le nouvel équipementier versera 320 millions d'euros sur la période, soit une moyenne de 42,66 millions d'euros par saison (un montant 4 fois et demie supérieur à l'ancien contrat)[12], ce qui en fait l'équipe nationale la mieux payée par son équipementier et le plus gros contrat de sponsoring jamais réalisé dans le football
[b]
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